Renault Juvaquatre (1938-1960)

Si, aujourd’hui, la Juvaquatre est régulièrement associée à sa version utilitaire, la Dauphinoise, on oublie bien souvent qu’elle est née roturière, bien avant la Seconde Guerre mondiale. En ce temps-là, elle avait été imposée par la conjoncture économique, Louis Renault voyant d’un mauvais œil l’arrivée d’une aussi petite voiture dans un catalogue plutôt tourné vers l’élite. Elle est apparue sous la forme d’un coach deux portes et se présentait comme la voiture des jeunes couples, forte de ses quatre places et d’une habitabilité respectable. Mais elle n’aura pas le temps de faire ses preuves, la guerre mettant un terme à sa production. Lorsqu’elle reprend du service, c’est, une fois encore, parce que la conjoncture économique l’exige. La France a besoin de devises, les berlines et découvrables seront donc exportées. La France doit se reconstruire, les breaks et fourgonnettes vont largement y contribuer. Au point qu’elle perdurera jusqu’en 1960, s’équipant entre-temps du moteur de la 4 CV, puis de celui de la Dauphine, devenant alors cette Dauphinoise si célèbre. Jean-Patrick Baraillé et Paul Fraysse suivent pas à pas sa gestation difficile et son évolution, jusque dans les plus petits détails. Millésime par millésime, vous découvrirez les documents publicitaires qui lui ont été consacrés, le nuancier des coloris, les numéros d’identification, les caractéristiques techniques… Sans oublier les indispensables conseils pour bien acheter et entretenir une Juvaquatre.
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Si, aujourd’hui, la Juvaquatre est régulièrement associée à sa version utilitaire, la Dauphinoise, on oublie bien souvent qu’elle est née roturière, bien avant la Seconde Guerre mondiale. En ce temps-là, elle avait été imposée par la conjoncture économique, Louis Renault voyant d’un mauvais œil l’arrivée d’une aussi petite voiture dans un catalogue plutôt tourné vers l’élite. Elle est apparue sous la forme d’un coach deux portes et se présentait comme la voiture des jeunes couples, forte de ses quatre places et d’une habitabilité respectable. Mais elle n’aura pas le temps de faire ses preuves, la guerre mettant un terme à sa production. Lorsqu’elle reprend du service, c’est, une fois encore, parce que la conjoncture économique l’exige. La France a besoin de devises, les berlines et découvrables seront donc exportées. La France doit se reconstruire, les breaks et fourgonnettes vont largement y contribuer. Au point qu’elle perdurera jusqu’en 1960, s’équipant entre-temps du moteur de la 4 CV, puis de celui de la Dauphine, devenant alors cette Dauphinoise si célèbre. Jean-Patrick Baraillé et Paul Fraysse suivent pas à pas sa gestation difficile et son évolution, jusque dans les plus petits détails. Millésime par millésime, vous découvrirez les documents publicitaires qui lui ont été consacrés, le nuancier des coloris, les numéros d’identification, les caractéristiques techniques… Sans oublier les indispensables conseils pour bien acheter et entretenir une Juvaquatre.
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