En 4CV dans les Alpes

Du Palais de Monaco au Grand-Duché du Luxembourg, il y a 1 450 km de routes. Et surtout dix cols alpins, dix mythes qui tutoient le ciel et constituent autant de défis à relever pour une petite Renault 4 CV. Mais Steven Weinberg, l’homme des paris insensés (il suit le méridien de Greenwich depuis des années, pour le simple plaisir d’immortaliser des rencontres avec les populations qui vivent sur cette ligne imaginaire, et il s’apprête à rallier Paris à Pékin avec sa 4 CV !), n’a peur de rien. A partir du moment où il sait pouvoir prendre son temps, s’arrêter pour laisser se reposer la mécanique et discuter avec les curieux qui ne manquent pas de se presser autour de lui. Comme lors de sa descente par la Nationale 7, il est parti avec sa provision de vieilles cartes postales pour retrouver des lieux photographiés parfois bien avant sa naissance et mesurer le terrain gagné par l’homme sur la beauté naturelle. A parfois un siècle d’écart, il craignait de devoir affronter la défiguration, l’enlaidissement et l’envahissement des bétonneurs. Mais devant ces Attila modernes, la montage a su résister mieux qu’il ne l’aurait cru, leur opposant la simple force tranquille de sa rusticité. N’est-elle pas née, après tout, d’un soulèvement si puissant que la planète entière en porte encore les stigmates ? Face à elle, les coups de griffes humains paraissent donc bien dérisoires…
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Du Palais de Monaco au Grand-Duché du Luxembourg, il y a 1 450 km de routes. Et surtout dix cols alpins, dix mythes qui tutoient le ciel et constituent autant de défis à relever pour une petite Renault 4 CV. Mais Steven Weinberg, l’homme des paris insensés (il suit le méridien de Greenwich depuis des années, pour le simple plaisir d’immortaliser des rencontres avec les populations qui vivent sur cette ligne imaginaire, et il s’apprête à rallier Paris à Pékin avec sa 4 CV !), n’a peur de rien. A partir du moment où il sait pouvoir prendre son temps, s’arrêter pour laisser se reposer la mécanique et discuter avec les curieux qui ne manquent pas de se presser autour de lui. Comme lors de sa descente par la Nationale 7, il est parti avec sa provision de vieilles cartes postales pour retrouver des lieux photographiés parfois bien avant sa naissance et mesurer le terrain gagné par l’homme sur la beauté naturelle. A parfois un siècle d’écart, il craignait de devoir affronter la défiguration, l’enlaidissement et l’envahissement des bétonneurs. Mais devant ces Attila modernes, la montage a su résister mieux qu’il ne l’aurait cru, leur opposant la simple force tranquille de sa rusticité. N’est-elle pas née, après tout, d’un soulèvement si puissant que la planète entière en porte encore les stigmates ? Face à elle, les coups de griffes humains paraissent donc bien dérisoires…
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