Description
C’est une opération réputée délicate, complexe et pénible. Elle n’a pourtant rien de si compliqué, à condition de ne pas sauter une seule étape dans un processus qui exige un respect total. Ça tombe bien, car pour simplement remplacer un ciel de toit collé, c’est beaucoup plus facile si le pavillon est déposé. De même qu’il faut l’enlever pour restaurer son étanchéité ou le repeindre si sa teinte a viré sous l’action conjuguée des UV et du vieillissement du polyester. On en profitera pour traiter anticorrosion les brancards de pavillon, généralement oxydés quand ils ne sont pas carrément rouillés. La procédure que nous décrivons s’inspire de celle qui est détaillée dans le Manuel de réparations n° 583, Fascicule V consacré à la carrosserie des véhicules D tous types 1966-1975. Elle ne s’applique qu’aux DS et ID antérieures à septembre 1971, autrement dit à tous les pavillons vissés (17 boulons et vis). Les suivants ont, en effet, été progressivement collés sur six points de fixation vissés afin d’améliorer l’étanchéité. Leur démontage est plus risqué, surtout si la résistance électrique incorporée et censée ramollir la colle est coupée à un endroit ou à un autre, ce qui arrive fréquemment. Pour corser un peu plus la difficulté (c’était trop simple !), nous avons adapté un kit toit ouvrant signé Paul Née, un accessoire d’époque. En l’absence de toute notice de montage, nous l’avons imaginée pour vous. Et ça fonctionne parfaitement. La preuve en images dans ce fascicule Mode d’emploi.INCLUS : Remplacement d’un ciel de toit – Montage d’un toit ouvrant Paul Née.